VINGT TROISIEME JOUR : LE 1ER NOVEMBRE 2019
Comme prévu Sam vient nous chercher à l'hôtel pour nous conduire à l'entrée du Parc National de Kep ,en empruntant la petite piste terreuse juste à gauche en sortant du parking sur à peine deux kilomètres . Après avoir mis notre provision d'eau fraiche dans le sac à dos ,nous montons le large chemin balisé qui grimpe devant nous à flanc de coteau . Nous nous enfonçons très vite sous une épaisse voûte de verdure qui procure une fraicheur toute relative .De part et d'autre du chemin c'est la forêt , mais qui malheureusement n'a rien de tropicale ; pas de fougère arborescente, pas de bananier ni de cocotier , on se croirait dans une forêt de chez nous, en plus dense certes . Bien que nous essayons de ne pas faire trop de bruit , nous ne rencontrons pas de singe ,comme hier à la pagode ,ni même d'oiseau particulier . Après une bonne demi heure de marche Sam nous indique un belvédère sur notre gauche, avec vue sur le Golfe de Thaïlande, sur l'ile du Lapin et aussi sur l'archipel de Phu Noc qui appartient au Vietnam , ce qui est encore un sujet de discorde avec le gouvernement cambodgien .
Après une petite pause boisson et photo , nous reprenons notre large chemin caillouteux qui serpente maintenant horizontalement à mi pente de la petite montagne . A gauche , dans le ravin nous voyons se dresser un arbre unique au tronc démesuré, qui pourrait bien être de la famille des baobabs . Sur la droite, ce sont des fleurs mauves qui attirent notre attention : en forme de chandelier , elles ressemblent à nos lupins .Nous faisons une seconde halte devant un monument commémoratif en l'honneur de Christian Debenath ,le fondateur de ce parc pendant le protectorat français . Par moment la végétation, pourtant encore très dense dans le secteur, laisse une petite ouverture permettant de voir la mer . A force de contourner la montagne , nous finissons par nous retrouver sur le versant ensoleillé . Alors que nous sommes en pleine discussion au coude à coude avec Jean Marie , le voilà qu'il disparait sous moi en plongeant à plat-ventre dans la boue du chemin . Par chance il s'en tire avec seulement quelques égratignures ! Sur ce versant de la montagne nous ne voyons toujours pas d'animaux hormis deux veaux qui font un bout de chemin avec nous jusqu'à une flaque d'eau de pluie où ils s'y désaltèrent . Par contre il y a des insectes en pagaille ; Sam est le premier à en faire les frais avec une grosse piqure de guèpe dans le cou . Quant à Jean Marie , dont ce n'est vraiment pas la journée , il se tape un placard urticarien d'une quinzaine de centimètres sur le bras droit .
Nous repassons ensuite au Marché aux Crabes qui était sur le point de fermer hier après midi . Effectivement ce matin , celui ci est beaucoup plus animé . Partout sous les tentes des barbecues couverts de brochettes de poissons et de crevettes fument à souhait . Sam nous fait goûter du riz mélangé à du lait de coco , cuit dans une feuille de palmier directement sur la braise : c'est vraiment très fin . Un peu plus loin nous dégustons des bananes roulés dans le riz , puis cuites dans une feuille de bananier sur la braise également . C'est très bon aussi . Il nous montre également quelques fruits locaux comme le Durian , espèce de gros fruit de 2 à 3 kg , de couleur vert , hérissé de pointes , très bon mais très cher , environs 15 dollars US le kilo et les ramgoutans qui ressemblent aux litchis ,couverts de gros poils verts sur une coque rouge . Nous terminons notre petit tour en longeant le quai où des pêcheurs déchargent des nasses faites en bambou , remplies de petits crabes .
De retour à l'hôtel ,nous nous dessalons dans la piscine avant de dégommer une très bonne glace à la noix de coco et au tiramisu . Il ne faut pas moins de deux heures de repos , à mettre à jour le blog et à transférer les photos , pour récupérer d'une journée aussi sportive : deux heures de marche et deux heures de natation au total , soit 140 % d'activité à ma montre ! Vers 18h30 nous nous retrouvons pour un apéro atypique ,proposé par la taulière ,qui est d'origine française : un verre de vin avec du fromage et un morceau de baguette , je ne vous explique pas le succès que peut avoir une telle association mythique après presque un mois de tambouille asiatique . Que du bonheueueur!! Puis nous descendons au village pour aller déguster des crabes préparés avec une sauce au poivre vert dans la même cantine qu'hier et nous ne le regrettons pas .
Il y a quelques mois nous étions dans vos hamacs. C’est dommage si vous ne goûtez pas le durian ....c’est vrai que le mangoustan est excellent, nous en avons fait une cure. Nous avons bien aimé le marché aux crabes. Nous vous souhaitons une bonne continuation. Bisous de nous deux. Monique et Jean Marc.
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